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            Les traditions de l’Avent : la saint André
            
            Le 30 novembre est un jour
important dans le calendrier, car il marque le commencement du cycle de
Noël, le premier jour de l’Avent. 
            Lors des siècles passés et ce jusqu’au XIX e siècle,
notamment dans les campagnes, la saint André correspondait dans le calendrier  à la nuit 
des filles à marier. Des 
servantes engagées dans la foire aux servantes – assurées  d’un toit et d’un salaire jusqu’à la saint
Martin
(11 novembre) sont en quête d’un mari, et donc 
font des rites ayant recours au hasard et à la magie.  Ces femmes jetaient du plomb   ou de la cire fondue dans de l’eau froide
et examinent les formes  ainsi obtenues,
guettent les cris des volailles pour 
l’interpréter, lancent des chaussures ou des épluchures de pommes,  tout cela afin de prédire  ou donner des indications sur leurs futurs
époux… 
              
             
 
            On
retrouve cette tradition de prédictions de la saint André en  Silésie « aux travers des
rites de la cire fondue ou  du plomb
versé dans l’eau froide, dont les formes obtenues par la lumière d’une bougie
étaient interprétées. 
            
            Entre
la saint André française et la saint André de la Silésie, il y avait
une pratique commune, celle du jet de chaussure : « il arrivait
aussi que les filles jettent une chaussure pardessus leur épaule : si elle
retombait sur la pointe (surtout pas sur le talon !) et tournée vers la porte,
elle avait de grandes chances de se marier dans l'année. De la même façon,
elles jetaient une épluchure entière de pomme ; il suffisait de deviner quelle
lettre dessinaient les circonvolutions de l'épluchure pour avoir l'initiale de
l'heureux élu…» 
              
             
            Les
jeunes se livraient à toutes sortes de prédictions,  à partir des trois gobelets, des aiguilles afin de connaître leur
avenir, tout cela se déroulait dans la bonne humeur, entre  danse, gâteaux, jus de fruit et bières
brunes, etc… 
            Ces
pratiques prédictives sont certainement communes à de nombreuses régions et
pays   où l’apôtre  André eut mission de convertir les
païens. 
            C’est
avec ce saint  crucifié sur une croix en forme de  X, 
et qui lorsqu’il mourut une grande lumière jailli que les fêtes de Noël  débute.  
            Les
jeux de prédictions ayant lieu à la saint André et que l‘on retrouve en
Allemagne, et dans bien nombre de pays européens, sont probablement issus d’un
culte populaire d’un passé bien lointain, antérieur au christianisme, un culte
païen qui à cette période honorait  un
dieu solaire, un dieu de beauté, sans doute apparenté au Balder des
scandinaves. 
              
              
            Si
on s’accorde sur l’étymologie du nom d’André, on découvre que ce nom signifie
viril,  beau ou courageux, des
attributs  communément associés aux
dieux solaires. 
            
 
            
            « André est le premier à avoir été appelé par
Jésus-Christ pour faire partie de ses apôtres. Pêcheur sur le lac de Tibériade
et frère de saint Thomas, il évangélisa la Grèce. Il mourut en martyr à
Patras, sur une croix en forme de X (la croix de saint-André, que l'on retrouve
sur le drapeau du Royaume-Uni). Saint-André
est le patron des pêcheurs, de la Russie et de l'Ecosse. » 
 
             
 
            
            
            
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