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Les fêtes romaines de décembre

angerona

De nombreuses fêtes se déroulaient en ce mois à Rome, dont  le

21 décembre le Divalia une fête tenue en l’honneur de la déesse Angérona ou Angeronalia.

Le terme divalia évoque en nous le Divali, la fameuse fête hindoue des lumières, la fête romaine ne semble rien avoir en commun  avec la divalia romaine, cette dernière avait lieu le 21 décembre le jour le plus court de l’année,  une cérémonie  afin d’exorciser, de chasser la peur et l’angoisse que générait l’hiver.

Autrement, l’encyclopédie nous apprend qu'Angerona est : « une vieille déesse romaine, dont le nom et les fonctions sont diversement expliqué. Selon les autorités de l'ancienne..., elle était une déesse qui soulageait les hommes de la douleur et de la tristesse, qui préside aux passages difficiles, surtout celui du solstice d'hiver, quand le soleil doit se frayer un passage étroit au milieu des ténèbres qui semblent devoir dominer,  ou qui libérerait les Romains  de l'angine de poitrine.

Elle était la déesse protectrice de Rome et le gardien du nom sacré de la ville, qui ne devait pas être prononcé pour ne pas être dévoilé à l'ennemi ; on pensait même que Angerona était son nom.

Les érudits modernes la considèrent comme une déesse semblable à Ops, Acca Larentia et Dea Dia, ou comme la déesse de la nouvelle année et le retour du soleil.

Son festival appelé Divalia ou Angeronalia, a été célébré le 17, 19 et 21 décembre.

Les prêtres lui offraient des sacrifices dans le temple de Volupia, la déesse du plaisir, dans lequel se trouvait une statue d'Angerona, avec un doigt sur ​​sa bouche, ce qui était lié et fermé.

Le silence était signe de concentration de la pensée et de la volonté, signe de l'effort du soleil qu'elle aidait à vaincre les ténèbres par la concentration de forces mystiques.

(Macrobe, I, 10; Pline, Nat Hist.. III 9. ; Varron, LL VI 23).. Elle était adorée comme Ancharia au Faesulae… »

On lui donnait comme fils le Prénestin Erylus, doué de trois vies, qui fut tué par Evandre.



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