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cloches de noel

Joyeuses fêtes de  Noël et de Jour de l'An


2009, année d’espoir pour un peu de neuf dans un monde neuf.


L’année 2008 qui a débuté en trombe sous des éclats fastes néo baroques s’est achevée sans lustre, sans grand fracas festif, avec des fêtes réduites au minimum, la tendance actuelle étant à la morosité.

En effet, comment ne pas avoir le moral dans les chaussettes avec un pouvoir d’achat qui fond comme neige au soleil, car sans conteste le premier souvenir que nous laisse cette année écoulée est  la fameuse crise économique.

Une crise issue du microcosme de la finance qui a mis le capitalisme financier à genou, grippé la machine économique libérale aux rouages désormais cahotant, pointé du doigt les dérives spéculatives, fait éclaté la bulle immobilière surréaliste levant irrémédiablement le voile sur la dangerosité de la financiarisation de l’économie s’appuyant de trop sur une économie virtuelle sans hors des réalités.

Concrètement cela se traduit par un chômage reparti à la hausse, un accroissement des disparités de revenus, une forte inflation sur les prix, sur l’énergie et la consommation, notamment des produits alimentaires de base, fragilisant un peu plus les foyers les plus démunis, un recul du pouvoir d’achat entraînant la paupérisation  d’une frange de la société.

Le premier semestre 2008,  a été secoué lui aussi par une a autre crise, d’ordre alimentaire celle-ci ayant touché de nombreux pays du tiers monde et pays en voie de développement qui ont du faire face à des émeutes de la faim. Même si aujourd’hui cela c’est un peu calmé, les problèmes alimentaires ne sont pas définitivement enrayés.

Voilà des situations particulièrement préoccupantes qui à terme mueront si l’on ni prend garde en une véritable bombe sanitaire et sociale.

En revanche ce sont de vraies bombes tombées du ciel qu’on reçu sur la tête les petits enfants palestiniens en guise de cadeau de noël, ou après une trêve de six mois le conflit israélo palestinien a été réamorcé dans ces aspects les plus sanglants et avilissant pour les Israéliens qui ont fait un pas de plus vers la barbarie.

Ainsi les valeurs de paix  s’incarnant dans la blanche colombe et prônées par l’olympisme ont été quelque peu malmenées en cette année olympique en terre chinoise, où ce berceau temporaire des jeux a ravivé certains contestataires « droit de l’hommistes » jusque là curieusement silencieux, et autres partisans pro tibétains, les plaçant aux antipodes du zen.

Néanmoins sur un plan purement sportif Beijing 2008 a été une année d’un très grand cru, nous avons été les heureux spectateurs de cette piste étoilée ayant eut l’honneur d’avoir accueilli les sprints les plus rapides de tous les temps et tous remportés par la nouvelle terreur de la piste, le jeune jamaïcain à la longue foulée désinvolte, Hussein Bolt. « A star is borned ! »

En première semaine nos mirettes se sont repues des exploits venus du cube d’eau magique de toute beauté où Mickael Phelps avec ses 8 médailles d’or s’est forgé un palmarès hors normes le faisant à jamais figurer dans les annales du sport.

Des cocoricos ont aussi retenti du bassin avec la dream-team des frenchies que sont Alain Bernard, Amaury Levaux et Hugues Dubosq.

Quant au parcours historique triomphant de l’équipe des « experts » du hand il aura fait pleurer de joie une France en mal de récompenses sportives.

Par contre ce sont des larmes de tristesse et de chagrin qu’on versées le peuple martiniquais, la Caraïbe, l’Afrique et le reste du monde avec lui, pleurant la mort d’un monument, le chantre de la négritude, Aimé Césaire qui s’en est allé laissant sa Martinique natale si chère à son cœur orpheline de son père spirituel.

Ainsi cette année 2008 nous laisse au final des souvenirs en demi-teinte jalonnés de faits mémorables et d’autres que l’on préférerait ranger aux oubliettes.

Pour s’évader de cette année de vaches maigres, certains trouvent un réconfort moral dans la fin des huit années d’un Bushisme désastreux et l’entrée à la Maison Blanche du premier président noir, Barack Obama, espéré tel un messie investi, excusez du peu, du sauvetage du monde du marasme dans lequel il se trouve plongé.

Il faut être réaliste, s’il arrive à faire un brin de ménage chez lui cela relèvera en soit d’un vrai tour de force mais cela seule l’histoire nous le dira.

D’autres se réfugient dans l’amélioration de leur habitat en remaniant leur décoration d’intérieur a un point tel que c’en est devenu un vrai phénomène sociétal sur lequel surfe les médias et repris au passage par la grande distribution qui tente de tirer profit de cette nouvelle folie déco.

Quoiqu’il en soit, Dame Nature en ce début d’année 2009 toque à notre porte de façons bien singulières par le biais d’une période hivernale aux allures sibériennes par son froid  polaire, succédée ni plus ni moins par une tempête hivernale et nos cieux caribéens ne sont guère mieux lotis actuellement car ils déversent des pluies quotidiennes qui au dire des météorologistes seraient annonciatrices d’un carême pluvieux.

Bref autant d’indicateurs des dérèglements climatiques auquel l’homme n’est pas étranger.

Aussi pour cette année 2009, il est à souhaiter qu’en ces temps de difficultés pécuniaires, que les valeurs d’entre-aide, de solidarité et d’humilité s’imposent au plus grand nombre, afin que les uns et les autres hissent leur tête hors de l’eau et incidemment s’extraire un temps des logiques économiques irraisonnées.

Allons osons, faisons le vœu que 2009 s’ancre dans sa symbolique numérale altruiste et que chacun d’entre nous développe en cette nouvelle année durablement, à sa manière sa green attitude pour une année plus saine et un monde plus équitable, en somme un monde neuf.

Alors bonne année à tous.

Emmanuelle Deschè-Bramban










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