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Les Garifunas

femme garifunas

Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés, des nègres marrons et les autochtones caraïbes, métissant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Leur nom signifie « mangeur de manioc » en arawak.

 Au fil des massacres et des déportations, les Garifunas ont été progressivement parqués dans certaines îles des petites Antilles et tout particulièrement Saint-Vincent et la Dominique.

Les indiens caraïbes sont progressivement devenus démographiquement minoritaires, mais ils transmirent aux africains leur langue et de nombreux éléments de leurs cultures autochtones à la culture garifuna en construction ; une brillante synthèse de cultures autochtones et africaines.

roatan honduras

Pendant le XVIIIe siècle les Garifunas subiront la tutelle de la France et de la Grande-Bretagne. En 1795, influencé par les idéaux républicains de la Révolution française (via Haïti), et poussés par le soutien de Victor Hugues depuis la Guadeloupe et de ses corsaires, les Garifunas attaquent les britanniques, alors maîtres de l'île. La guerre dura dix-huit mois. Mais en 1796 les caraïbes noirs sont vaincus. Les autorités britanniques décident alors de déporter cette population belliqueuse. Cinq mille Garifunas sont embarqués dans huit navires.

En avril 1797, 2 026 hommes, femmes et enfants sont débarqués sur l'île de Roatán, en face des côtes du Honduras. Ils quitteront l'île, trop petite, pour s'installer sur le continent. Ils fonderont plusieurs village, comme Lívingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala.

village garifunas

Assimilés aux peuples autochtones dans les pays où ils habitent (Belize, Honduras, Guatemala, Barbade), les Garifunas y subissent les mêmes discriminations que les autres peuples amérindiens. Il y aurait 500 000 personne d'origine garifuna dans le monde dont les deux-tiers ont émigré vers les États-Unis, ce qui empire la situation économique des communautés locales, privées des forces productives. La consommation croissante de drogue est aussi un problème social crucial.

Parmi les 100 000 personnes qui parleraient encore leur langue, la plupart se trouve en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. C'est au Belize qu'ils sont proportionnellement les plus nombreux avec 6% de la population.



Le garifuna Jonkunu ou wanaragua





Il semblerait que cette danse prenne son origine à St Vincent d'où sont originaires les Garifunas, elle met en scène un épisode de la lutte de ce peuple contre les soldats britanniques qui venaient brûler leurs  villages et champs...

garifuna jonkunu

Les Garifunas se seraient déguisés en femme, afin de ne pas éveiller la méfiance des soldats venant attaquer le village,  ces derniers se sont fait surprendre  et battre.

Dans le wanaragua, les danseurs sont des hommes habillés en femme, commémore leur victoire de ce jour.













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